- La 1ère RT 1974, imposait une réduction de 25 % d’économie d’énergie.
- La RT 2005, 1ère RT à évoquer le contrôle de perméabilité à l’air du bâtiment.
- La RT 2012, 1ère RT à imposer le contrôle de perméabilité à l’air : c’est la première fois que l’on va pouvoir comparer une valeur prévue et une valeur mesurée.
Afin de poursuivre l’objectif du Grenelle de l’environnement, la RT 2012 impose aux bâtisseurs de respecter les obligations suivantes:
- L’efficacité énergétique du bâti (Bbio max).
- Le confort de température d’été (Tic).
- La consommation d’énergie primaire maximale pour les bâtiments résidentiels neufs de 50 Kwhep/m²/an. Elle prend en compte : le chauffage, le refroidissement, l’Ecs, l’éclairage, les auxiliaires. Cette valeur est une moyenne et elle est modulée selon la localisation géographique, l’altitude, le type de bâtiment…
Exemple : à Marseille le Cep = 40 et à Paris le Cep = 60 KwhEp/m²/an
Pour parvenir à ce résultat, il y a 5 exigences à respecter :
- L’installation d’ENR pour l’ECS, avec un minimum de 2 m² pour la surface des panneaux solaires.
- L’ensemble des surfaces vitrées devra être > = à 1/6 de la surface habitable.
- Le comptage d’énergie doit permettre de renseigner l’occupant tous les mois sur :
- La consommation du chauffage,
- La consommation du refroidissement,
- La consommation de l’E.C.S.
- La consommation des réseaux de prises électriques,
- La consommation d’autres éléments électriques.
- Le traitement des ponts thermiques par leur valeur unitaire ou leur longueur.
- Le contrôle de la perméabilité à l’air du bâtiment résidentiel devient obligatoire.
Afin d’obtenir le résultat du Cep, l’efficacité énergétique du bâti est nécessaire (Bbio) lors du dépôt du permis de construire. Aujourd’hui, le besoin en isolation n’est plus suffisant, il est nécessaire pour éviter les pertes d’énergie d’avoir une enveloppe étanche.
L’enveloppe d’un bâtiment doit atteindre un certain niveau de perméabilité à l’air pour 4 raisons :
- Réduire les pertes d’énergie dues aux fuites d’air. La pose d’une enveloppe étanche constituée d’un film pare-vapeur posé à l’intérieur empêche les fuites d’air chaud et humide.Exemple du pull-Over porté en hiver avec un coupe-vent
- Protéger le bâtiment contre les dégradations dues à l’eau. Le pare-vapeur empêche la migration de la vapeur d’eau à l’intérieur de la structure et de l’isolation.
- Supprimer les courants d’air venus de l’extérieur et stopper la transmission des bruits venant de l’extérieur.
- Stopper la pénétration des insectes nuisibles et par conséquent éliminer le traitement du bois.
L’enveloppe est constituée d’un film frein-vapeur posé à l’intérieur. Le film est collé au sol et aux ouvrants par des rubans adhésifs ou des colles ;
Les fabricants du marché : Isover, Ampack, Pro-clima, Dörken, SIGA, etc …
L’étanchéité à l’air ou perméabilité à l’air d’un bâtiment caractérise des écoulements aérauliques parasites causés par les défauts d’étanchéité de son enveloppe.
L’opérateur va mesurer le niveau de perméabilité de l’enveloppe du bâtiment. L’indicateur, appelé Q4, représente le volume de fuite d’air exprimé en m3/heure, divisé par la somme des surfaces en contact avec l’extérieur appelées surfaces déperditives exprimée en m².
Le test d’infiltrométrie obligatoire est réalisé par un Opérateur autorisé par Qualibat et indépendant.
RT 2005 | RT 2012 | |||
Structure | valeur par défaut | valeur de référence | Label BBC | Label Effinergie + |
Maison individuelle | 1,30 | 0,8 | 0,60 | 0,40 |
Logement collectif | 1,70 | 1,20 | 1,00 | 0,80 |
Bâti. commerciaux Bâti. collectivité | 1,70 | 1,20 | 1,70* | |
Autres Bâti. Tertiaire | 3,00 | 2,50 | 1,20* (-3000m²) |
Lorsque le bâtiment est proposé clos et couvert, c’est à dire étanche à l’eau et à l’air.
Le test d’infiltrométrie s’effectue en présence des différents corps de métiers intéressés. L’objectif est d’identifier les défauts et d’expliquer comment corriger les fuites pour améliorer le résultat (séquence pédagogique).
Lors de la réception du bâtiment : Le test d’infiltrométrie RT 2012 obligatoire doit être conforme. Le résultat est produit à la fin du contrôle de perméabilité à l’air.
Celui-ci doit-être qualitatif. Il informe du résultat du test d’infiltrométrie et renseigne sur tous les défauts constatés lors de la recherche de fuites.
Le bâtiment est mis en pression et de la fumée est dissipée à l’intérieur. L’apparition de celle-ci à l’extérieur renseigne sur la présence des fuites.
La localisation des fuites d’air s’effectue avec un générateur de fumée ou une poire à fumée.
- 0,20 heure pour la préparation
- 0,20 heure pour le test
- 0,40 heure pour la recherche des fuites
- 0,10 heure pour la désinstallation.
total = 1h30 min.
Une maison de 110 m² de surface habitable de plein pied avec un résultat suivant :
- Q4 = 0,16 aurait une surface de fuite équivalente à 56 cm² (1 carré de 7,5 cm de coté ou un tuyau de gouttière diamètre 8,4 cm )
- Q4 = 0,80 aurait une surface de fuite équivalente à 282cm² (1/2 feuille A4).
- Q4 = 1,80 aurait une surface de fuite équivalente à 654cm² (1 feuille A4 ou 1 fenêtre de WC).
Si le résultat du test d’infiltrométrie RT 2012. est supérieur à la valeur de l’objectif fixé dans l’étude thermique par défaut à Q4 = 0,60 m3/h/m², le test d’infiltrométrie est non-conforme.
Le maître d’ouvrage est obligé de reprendre les fuites et de les colmater. Il devra faire réaliser à nouveau un contrôle de la perméabilité à l’air.
Seul le test d’infiltrométrie final est obligatoire mais à ce stade de la construction il est compliqué de colmater les fuites d’air pour améliorer le prochain contrôle d’étanchéité à l’air.
Il est donc nécessaire de réaliser un contrôle d’étanchéité à l’air intermédiaire.
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